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Faune et flore

  • Le castor

    Le castor, espèce emblématique du Québec à protéger et mettre en valeur

    Au Québec, peu d’espèces animales ont autant d’impact sur leur environnement que le castor, particulièrement en construisant des barrages.

    Ces constructions jouent un rôle prédominant sur la structure et la dynamique des habitats. Les milieux humides qui y sont créés sont des écosystèmes complexes et en quasi constante évolution.

    Le castor construit un barrage, généralement constitué de branches, d’herbe, de boue et de pierres, afin d’élever et de stabiliser le niveau de l’eau. Cette hausse du niveau de l’eau lui permet de se déplacer et de rester à l’abri des prédateurs. Habituellement, il vit en colonie de deux à douze individus.

    Le castor est exclusivement végétarien, il préfère particulièrement les essences feuillues (peuplier faux-tremble, saule, bouleau blanc, aulnes). Les espèces herbacées telles que les carex, nénuphars et les lentilles d’eau font aussi partie de son alimentation. Il peut consommer des conifères s’il n’y a plus de feuillus à proximité ou en période de famine.

    Quelques effets positifs de la présence du castor :

    • Diminution de la vitesse d’écoulement de l’eau et de l’érosion;

    • Rétention temporaire des sédiments en amont;

    • Création d’habitats pour plusieurs espèces d’oiseaux, de batraciens et invertébrés;

    • Modification de la succession végétale et de la diversité.

    Quelques effets négatifs de la présence du castor :

    • Coupe d’arbres en bordure de terrains de villégiature;

    • Inondations et blocage de tuyaux, ponceaux et ponts;

    • Coûts relatifs aux dommages;

    • Entrave aux migrations de poissons;

    • Détérioration de certains habitats de poissons.

    Il existe différents moyens pouvant aider à éloigner ou décourager les castors. 

    Voici quelques suggestions :

    • Protection des arbres par un treillis métallique (voir figure ci-dessous);

    • Plantation de végétaux résineux dans la bande de protection riveraine, ceux-ci sont peu attrayants pour le castor;

    • Démantèlement du barrage; dans ce cas, un permis est nécessaire;

    • Capture des castors en saison de piégeage, ou hors saison avec une autorisation spéciale et permis.

    Il existe d’autres moyens pour contrôler le niveau de l’eau et les inondations. S’il s’agit d’une situation d’urgence, des mesures immédiates peuvent être mises en œuvre.

    Contactez la municipalité, nous vous aiderons à trouver des solutions.

    Source :
    Christian Fortin, Manon Laliberté et Jacques Ouzilleau. 2011. Guide d’aménagement et de gestion du territoire utilisé par le castor au Québec, Ste-Foy, Fondation de la faune du Québec, 112p.

    La gestion des populations de castor, ce qu’il faut savoir

    La principale loi qui encadre les interventions pouvant toucher le castor et son habitat est la Loi sur la conservation et la mise en valeur de la faune (L.R.Q., c. C-61.1), accompagnée de son Règlement sur les habitats fauniques.

    D’autres lois, règlements, politiques et directives peuvent aussi s’appliquer dans certains cas, telle la Loi sur la qualité de l’environnement (LQE) (L.R.Q., c. Q-2) 1.

    Il est interdit de démanteler un barrage de castors sans l’autorisation préalable du ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs (MDDEFP), conformément à la Loi sur la conservation et la mise en valeur de la faune.

    Les permis sont délivrés seulement entre le 15 juillet et le 1er octobre. En cas de capture, le trappeur doit être certifié pour exécuter cette tâche. La période de piégeage s’étend du 25 octobre au 1er avril. Sachez que le ministère (MDDEFP) n’émet pas de permis de gestion de la faune pour la capture des castors qui rongent des arbres et arbustes sur un terrain. Des moyens permettant de protéger les arbres doivent d’abord être utilisés. Si ces moyens ne permettent pas de réduire les dommages, une permission de déroger à la réglementation et/ou de capturer ou d’abattre les castors nuisibles doit être demandée à un agent de protection de la faune.

    Il est important d’aviser la municipalité, ainsi que les agents de protection de la faune, avant toute intervention dans un milieu aquatique.

    Vous pouvez contacter :

    • Agent de protection de la faune (bureau de Joliette) : 450 752-6860.

    • Ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs (bureau de Repentigny) : 450 654-7786.

    À lire aussi :

  • Les cerfs de Virginie

    Le nourrissage artificiel des cerfs de Virginie en hiver

    Dépliant de la Société de la faune et des parcs

  • Les plantes envahissantes

    Qu’elles soient introduites volontairement ou accidentellement, les plantes envahissantes sont des espèces végétales qui peuvent être nuisibles lorsqu’elles sont implantées dans de nouveaux milieux propices à leur propagation.

    Elles représentent une menace importante pour la biodiversité par leur grande capacité d’adaptation et de reproduction, ainsi que par la compétition féroce qu’elles mènent aux espèces indigènes pour l’utilisation des mêmes ressources essentielles à leur survie. Une fois bien installées dans un milieu, elles sont très difficiles, voire pratiquement impossibles à déloger. C’est pourquoi la prévention, la détection hâtive et les interventions rapides sont nécessaires.

    Les impacts écologiques, économiques et sociaux de leur introduction ne sont pas à négliger. Par exemple : dégradation des écosystèmes, perte des fonctions des écosystèmes, modification de la structure et de la composition des communautés, coûts associés aux dommages et au contrôle et menace à la santé des humains ou aux espèces animales sauvages ou domestiques.

    Nous pouvons tous contribuer à la protection de l’environnement contre les plantes envahissantes. Voici quelques-unes des mesures que vous pouvez prendre pour aider à empêcher l’implantation ou la propagation des plantes envahissantes :

    • Renseignez-vous sur les plantes envahissantes.

    • Évitez de planter des plantes envahissantes.

    • Assurez-vous que la machinerie, les véhicules et les outils que vous utilisez sont libres de sol et de matériel végétal avant de les déplacer d’un endroit à l’autre.

    • Évitez de transporter des graines et du matériel végétal sur vos vêtements, vos chaussures, votre matériel de camping et vos véhicules.

    • Utilisez des semences propres et de qualité qui sont certifiées, dans la mesure du possible.

    • Ne jamais donner ou échanger des boutures ou des plants inconnus ou jugés envahissants.

    • Vous pouvez signaler leur présence au ministère du Développement Durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs (bureau de Repentigny) : 450 654-7786.

    Sources

    Il existe différents moyens pour empêcher la propagation de certaines plantes envahissantes. En cas de doute ou de besoin, contactez la municipalité, nous vous aiderons à mettre sur pied un plan d’action pour tenter de lutter contre ces végétaux indésirables

    Cinq plantes envahissantes répandues en bande riveraine :

    1. Alpiste roseau (Phalaris arundinacea)

    2. Berce du Caucase (Heracleum mantegazzianum)

    3. Renouée japonaise (Fallopia japonica)

    4. Roseau commun (Phragmites australis)

    5. Salicaire pourpre (Lythrum salicaria)

    Alpiste roseau


    Source : MAPAQ


    Berce du Caucase


    Source : MDDEFP

    Renouée japonaise

    Source : SEPAQ

    Roseau commun

    Source : MAPAQ

    Salicaire pourpre

    Source : MDDEFP

    Pour en savoir plus


  • L’agrile du frêne, un insecte indésirable